Archive pour la catégorie ‘Paris’
Au terminus Balard, 8 j’emprunte cette rame MF77 en livrée publicitaire « Le tour du monde en 80 jours » (série diffusée sur France 2 depuis le 20 décembre avec l’ex-Doctor Who David Tennant dans le rôle de Phileas Fogg). Ce pelliculage fait oublier que lors de son arrivée sur le réseau RATP en 1980, le MF77 avait été baptisé « le métro blanc » (et que sa marraine était Mireille Darc).


Les publicitaires ont bien repris les « codes » du matériel Sprague-Thomson des origines du métro parisien (blason de la Ville de Paris, bandeau « Chemin de fer métropolitain », etc), comme ont peut le vérifier sur cette gravure du célèbre Louis Poyet : motrice Thomson Double série M100 de 1902 :

A Paris, sous la porte Dauphine, le tunnel routier Henri Gaillard est en cours de comblement.

Inauguré le 18 juin 1931, ce tunnel – qui porte le nom d’un conseiller municipal du 16e arrondissement – reliait le boulevard de l’Amiral Bruix au nord et le boulevard Lannes au sud en passant sous le rond-point de la place du Maréchal de Lattre de Tassigny (porte Dauphine).

Déjà en 2013, la Mairie de Paris avait accordé un permis de construire à Spie Autocité pour convertir le souterrain en parking pour 30 autocars, permis de construire annulé par la justice peu après. C’est le prolongement de la ligne de tram T3 à Porte Dauphine qui signera la fin du tunnel: en raison du poids des rames de tramways en surface et l’aménagement du terminus à l’emplacement de la trémie sud, à l’entrée de l’université Paris Dauphine. Le passage du tramway nécessitera aussi le renforcement de la chaussée au-dessus des tunnels du RER C, qui passent sous la partie est de la place.
Si le percement d’un tunnel est chose complexe, son comblement nécessite aussi des opérations importantes (à commencer par un désamiantage de la voirie).

Avec l’arrivée du tramway, c’est une nouvelle page ferroviaire qui s’ouvre pour la Porte Dauphine, déjà desservie par le chemin de fer de ceinture (de nos jours RER C) et la ligne 2 du métro depuis le 3 novembre 1900.
A quand le prolongement du T3 jusqu’au pont du Garigliano pour, enfin, boucler la boucle ?
Dernières soirées de l’Arc de triomphe empaqueté.

(la nouvelle plaque a elle-aussi été dûment empaquetée)
L’arc de de triomphe de Paris : dernier emballage (posthume) de l’artiste Christo (1935-2020). Christo : on aime ou on aime pas, mais ses réalisations sont toujours originales, spectaculaires (et gratuites).
Tout a commencé cet été, peu après l’arrivée du Tour de France le 18 juillet 2021, avec la protection des bas-reliefs :

Et notamment la célèbre Marseillaise de François Rude :

Le 12 septembre, c’était l’opération délicate du déploiement de la toile par une armée de cordistes :

Le 19 septembre, tout est prêt pour les Journées du Patrimoine 2021. Vue depuis l’avenue Foch :

Côté Champs-Elysées :

Vue de l’intérieur du monument :

Répartis autour de la place de l’Etoile, exceptionnellement piétonne, 300 « médiateurs » distribuaient des échantillons de la toile utilisée pour l’emballage :

Dernier volet d’un tryptique parisien entamé il y a presque 50 ans, le 27 juin 1962 rue Visconti avec le « Mur de Fer », continué avec le « Pont-Neuf emballé » (septembre1985) et qui se termine cette semaine en ce lieu historique et prestigieux.
Journée mémorable pour la ligne 9 de la RATP. Le 14 décembre marque le dernier jour de la circulation du MF67, après 42 ans de bons et loyaux services entre Pont de Sèvres et Mairie de Montreuil.
Moins légendaire que le matériel Sprague (qui fit lui aussi son dernier voyage sur la ligne 9 en 1983), moins révolutionnaire que le matériel pneumatique (du MP51 au MP05), moins médiatique que le « métro blanc » (MF77 dont la marraine était Mireille Darc), le MF67 fait partie de ces obscurs serviteurs de la cause du transport public, à l’instar du bus R312 de la RATP ou du X3800 « Picasso » de la SNCF. Difficile d’imaginer que ce matériel était incroyablement moderne lors de son introduction. Le métro « fer » c’était le Sprague et son éclairage à incandescence, les stations venant à peine d’être équipées en tubes fluorescents, succédant aux ampoules jaunâtres au bout d’un fil.
Un des derniers services assurés par le MF67 le 13 décembre à Pont de Sèvres, 9.
Ce matin, la rame d’adieu stationnait à 8.30 à Porte de Saint-Cloud, avec un pelliculage spécial (« bulles » adhésives indiquant : « je vais être remplacée par du matériel plus moderne » et, me semble t’il, un logo RATP circulaire à l’ancienne).
Austère et fonctionnelle : une des plateformes d’extrémité d’une ancienne remorque de 1e classe (!).
Pas d’intercirculation et strapontins anti-vandalisme.
Pour voyager en MF67, il faudra désormais emprunter la ligne 3 (rames modernisées), ou les lignes 10 et 12 (plus ou moins modernisées) qui vont recevoir quelques rames en provenance de la ligne 9.
Découvert à la faveur d’une recherche dans la zone de l’entre-deux gares (Paris-Nord et Paris-Est) avec Google Maps que la station Magenta du RER E avait été rachetée par British Rail (???) :
Comment le logo conçu pour British Rail en 1965 par Gerry Barney du Design Research Unit s’est-il retrouvé en plein milieu d’une carte du 10e arrondissement ? Mystère insondable…
Hiver 1549 : Paris a froid. Les forêts d’Île de France, surexploitées, n’arrivent plus à chauffer les parisiens. A 250km au sud-est de la capitale, les vastes forêts de la Nièvre représentent une immense source de bois de chauffage, sans débouchés jusqu’alors. On attribue à un négociant parisien, Jean Rouvet, l’idée d’utiliser l’Yonne et la Seine pour transporter économiquement le bois. Coupées dans les forêts du Morvan, jetées dans les nombreux ruisseaux qui mènent à l’Yonne, les bûches sont récupérées à Clamecy et servent à fabriquer d’immenses radeaux de 72m de long. Ces radeaux seront emmenés par le courant jusqu’aux ports parisiens de Bercy, Charenton, de la Rapée, Salpêtrière, du port Saint-Bernard ou de l’île Maquerelle près de l’actuel Quartier du Gros-Caillou. A la manoeuvre de ces radeaux : les Flotteurs de Clamecy, qui pendant 4 siècles, jusqu’au remplacement du chauffage au bois par le chauffage au charbon, accompliront le périlleux voyage sur l’Yonne (encore peu navigable, jadis appelée « l’enfant terrible du Morvan »)et la Seine jusqu’à Paris pour remonter à Clamecy à pied en 4 jours et prendre en charge un nouveau radeau ! Le dernier train de bois quittera Clamecy dans les années 1920.
Authentique descendant des Flotteurs de Clamecy, l’auteur de ce Blog ne pouvait manquer l’exposition organisée dans le cadre des Journées du Patrimoine 2014 au Port du Gros-Caillou (entre les ponts de l’Alma et des Invalides, sur la rive gauche) par un collectif d’associations clamecycoises dont Flotescale, qui s’est chargée de la reconstitution d’un train de bois (en fait un demi-train de bois de 36m, l’abri sur le dessus était le refuge rudimentaire du Flotteur) :
ainsi que de la Confrérie Saint-Nicolas de Clamecy, la Société Scientifique et Artistique de Clamecy, etc. soutenus par la Mairie de Clamecy, l’Office de Tourisme…
Les différents stands permettent de tout savoir non seulement sur le flottage, ses techniques et ses outils, mais aussi sur Clamecy et sa région.
La rouette couplière, lien végétal et élément essentiel de la fabrication du train de bois
(« La rouette couplière » est aussi le nom de la revue de la Confrérie Saint-Nicolas de Clamecy)
Les vis à tête Allen que l’on peut apercevoir sont une amélioration contemporaine 🙂
Si le demi-train de bois est arrivé pour l’occasion par voie routière depuis Clamecy, Flotescale envisage pour 2015 de faire flotter de Clamecy à Paris un train de bois complet de 72m avec différentes haltes le long du trajet.
Le site de l’association : http://www.flotescale.org/article-17–paris-2014.html
Après 100 ans d’absence, les trains de bois des forêts de Clamecy
sont de retour à Paris !
Toutes les photos (c) 2014 par Frédéric Delaitre
Gais et contents, nous marchions triomphants,
En allant à Longchamp, le cœur à l’aise,
Sans hésiter, car nous allions fêter,
Voir et complimenter l’armée française
– « En revenant de la Revue »(Delormel / Garnier, 1886)
Les coulisses du défilé du 14 juillet 2013 avenue de la Grande-Armée à Paris. Un sergent-chef avait un mal de chien à tenter d’organiser la circulation du matériel lourd au niveau de la place Yvon et Claire Morandat (héros de la Libération de Paris qui prirent possession de l’Hôtel Matignon le 25 août 1944). La chose étant compliquée considérablement par le rayon de braquage médiocre des engins et la présence de nombreux badauds et touristes venus « voir et complimenter »…
[slidepress gallery=’14_juillet_2013′]
Un problème inconnu de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, rôdés embouteillages de la capitale et grands connaisseurs de la foule parisienne…
[flv]http://www.fdelaitre.org/video/14_juillet_2013_BSPP.f4v[/flv]
Honneur à eux.
De retour du Mondial de la Modélisme qui s’est déroulé à Paris, au Parc des expositions de la Porte de Versailles du 6 au 9 juin 2013.
Même si l’exposition n’occupait cette année qu’environ un tiers de la surface du Hall 1, et que le prix d’entrée (12EUR) était plutôt élevé, surtout si l’on venait en famille, il y avait à voir – à condition bien sûr de savoir regarder.
Il faut dire que notre fédération, la FFMF, avait plutôt bien fait les choses. En plus des ateliers traditionnels,
on trouvait des réseaux où jeunes et moins jeunes pouvaient prendre les commandes.
A côté de réalisations qui étaient déjà dans le circuit des expositions depuis quelque temps, comme la rue de l’Ecluse d’Alain et Bruno Duchesne,
ou le Habana Northern de Jack Treves :
Pas de Mondial sans Robert Gesuelli, adepte de l’Epoque I et de la Révolution industrielle en Grande-Bretagne :
On pouvait noter une tendance, largement développée en Grande-Bretagne depuis plus de 20 ans, mais relativement récente en France pour la voie normale, le micro-réseau de manoeuvre :
Découvert aussi sur le stand LGB le prototype de la rame Allegra des RhB en « G ». Impressionnant !
Bientôt un reportage sur le sujet, le temps de trier les 200+ photos prises aujourd’hui (oui, oui, il y avait des choses à voir !). D’ici là, vous pouvez avoir un aperçu de quelques unes des éditions précédentes : 2006, 2004, 2003, 2002 et 2001.