Archive pour la catégorie ‘USA’

J’avais toujours pensé que le modélisme ferroviaire US était né à Monterey, Californie, après la deuxième guerre mondiale avec John Allen. Avant, me semblait-il, ne régnait que les trains jouets et le « tin plate », représentés par Lionel (1901) en O 1/48e US et American Flyer (1918) en O US puis S 1/64e (1950). Seuls quelques richissimes nord-américains comme Minton Cronkhite ou Vincent Astor avaient pu payer une armée de collaborateurs pour construire dans leurs propriétés des modèles réduits « sérieux ».

1938 : Vincent Astor et son « mini-train » sur voie de 18 pouces dans sa propriété des Bermudes
Minton Cronkhite en 1935 et son San Marino & Santa Fe,
échelle « Q » soit 1/48e mais sur voie finescale de 32mm.

Dès les années 1920 cependant, d’autres précurseurs s’étaient lancés dans des réalisations de construction personnelle – et intégrale, à une époque où le modélisme ferroviaire n’en était qu’à ses débuts. Parmi eux : John Naylor Swartzell de Washington D.C., passionné par le Baltimore & Ohio (B&O) sur la côte Est.

Août 1937 : John Swartzell (à gauche), aux commandes de son Baltimore & Ohio Junior (Mountain Division). A sa droite, en visite et tenant un caboose, Herman E. Wills, représentant national de la Brotherhood of Locomotive Engineers.

Swartzell développa très tôt un grand intérêt pour le monde ferroviaire. En 1904, à l’âge de 14 ans, il débuta son réseau, puis suivit le prestigieux cours de Railroad Engineering à l’Université de l’Illinois, Urbana Champaign. Mais il revint ensuite à Washington D.C. auprès de son père pour s’occuper de promotion immobilière, et comme pas mal d’entre-nous, entretint sa passion en construisant un réseau d’inspiration B&O dans la cave de sa maison au 2725 36e rue à Washington D.C.

Le réseau en construction le 11 décembre 1925, avec la fille unique de son auteur : Margaret-Ann Sartzell, future épouse West (1921-1997)
5 août 1929 : Fair River, une gare imaginaire d’une Mountain Division du B&O . Echelle O US (1/48e), 3 rails (ou plutôt 3e fil). Noter à gauche, les voies de garage et le dépôt qui ne sont pas électrifiées.

De santé fragile, John Swartzell quitta la tête de l’entreprise familiale dès 1925 (entreprise qui fit faillite en 1931 au cours de la Grande Dépression) et mourut prématurément le 18 novembre 1937 à l’âge de 47 ans à Washington D.C.

John Swartzell et ses modèles en construction à l’arrière de sa maison, côté Fulton Street, Washington D.C.
La tombe de JN Swartzell au Rock Creek Cemetery de Washington DC.

Après Altern.org, Multimania.com et les pages persos de SFR, désormais closes, mes Pages Ferroviaires sont désormais accessibles sur :

fdelaitre.com

Tout simplement ! (Et cette fois-ci, plus aucune publicité intempestive).

bannerEstablished 18.01.1998
and counting…

La Grande Faucheuse semble malheureusement apprécier les modélistes ferroviaires. C’est au tour de Paul Scoles d’avoir rejoint ce 9 mai 2014 le Grand Modéliste, celui qui au Ciel travaille à l’échelle 1:1.

Paul, un vétéran de l’US Army, blessé au Vietnam et titulaire de deux Silver Star, fut un temps propriétaire du Little Depot Hobby Shop à Anaheim, CA. Il s’était ensuite orienté vers la prise de son et avait dirigé le studio d’enregistrement Ironwood à Seattle, WA. Chez les ferroviphiles, il était connu pour son Pelican Bay Railway & Navigation Company, un réseau en Sn3 (échelle « S » 1/64e sur voie de 14,3mm représentant la voie étroite US de 3 pieds/914mm), inspiré des lignes Californiennes du South Pacific Coast et du North Pacific Coast, au sud et au nord de San Francisco.

Paul Scoles appartenait à la génération « post-John Allen », celle du modélisme d’atmosphère. Aux immenses réseaux aux boucles enchevêtrées succédaient des tracés plus linéaires faisant une grande place à des décors soignés. J’avais découvert le PBR&NC lors de mes recherches sur le South Pacific Coast Railroad. Paul avait parfaitement restitué l’ambiance des forêts de séquoia géants situées sur la Coastal Range californienne traversées par les trains à voie étroite du SPC RR :

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Big Trees
Des convois qui dégringolaient ensuite vers l’Océan Pacifique via des vallées arides :

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Pour rejoindre des ports exigus, coincés entre chaîne côtière et océan :

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Paul pratiquait un humour très « Allenien » : sur le PBR&NC, la conserverie de viande s’appelait « E.Coli & Sons Meat Packing » et on pouvait noter l’existence d’une mystérieuse boutique d’importations colombiennes : « John Olson Fine Columbian Imports and Oriental Herbs ».

J.OLson(John Olson était un modéliste ferroviaire ami de Paul Scoles, créateur du réseau Mescal Lines en HOn3 et grand promoteur de la voie étroite US).

Comme tout « grand » du modélisme, Paul Scoles avait laissé un enseignement à travers de nombreux articles sur le HOn3 et le Sn3 – notamment dans la Narrow Gauge Gazette – ainsi que plusieurs DVD où le PBR&NC servait de support aux présentations (Advanced Techniques for Realistic Scenery Vol.1 & 2 et Running Trains) :

Paul ScolesPaul Scoles (1943-2014)

R.I.P Paul.

 

 

 

…le restaurant La Rouvenaz à Montreux. La star de Nespresso fit un passage discret dans cette institution du bord de Lac le 21 août 2013, comme en témoigne cette photo dédicacée :

Clooney_photo

Pour les inconditionnel(le)s : George était assis à la deuxième table à droite en entrant :

Clooney_table

Retour sur l’année 2013 : année de toutes les commémorations ferroviaires…

150 ans

Le 10 janvier 1863, le premier métro du monde était inauguré. Le Metropolitan Railway voyait ses premières rames circuler entre Paddington et Farringdon Street. Traction vapeur, voie à trois files de rail (!), exploitation par les trains du Great Western Railway à l’écartement de 2,14m, le plus ancien de tous les métros du monde démarrait sous les auspices de la singularité.

Baker_StreetBaker Street, Circle, Hammersmith & City Line en août 2013, photo FD. Les puits de lumière dans les murs servaient à l’éclairage et à l’évacuation des fumées des locomotives.

Une histoire extraordinaire qui n’a malheureusement guère inspiré le London Transport. Service minimum pour les 150 ans : une seule circulation vapeur le 9 janvier, des plans du métro de Londres en Lego(tm) exposés dans quelques stations, une journée portes-ouvertes au LT Museum, nombreux mélanges et amalgames avec le « Tube » (son cadet de 27 ans), la direction de l’Underground n’a pas vraiment été à la hauteur de l’événement.

150anniversary

100 et 40 ans

Largement évoqué dans ce Blog, les 100 ans de la naissance à Joplin, Missouri, du modéliste américain John Allen coïncident avec le 40e anniversaire de sa mort à Monterey, Californie. 2013 restera célèbre chez les mânes du « Wizard of Monterey » pour le petit-déjeûner planétaire du 2 juillet 2013.

JohnAllenJohn W. Allen (1913-1973)

75 ans

Passé totalement inaperçu, sauf de quelques inconditionnels de la voie étroite US : la fermeture de la ligne à voie étroite du Southern Pacific (ex- Carson & Colorado) entre Mina, Nevada et Laws, Calfornie – ne laissant subsister que le tronçon terminal de 117km de Laws à Keeler qui sera fermé en 1960. Le 16 février 1938, tous les agents du Southern Pacific et leurs familles entassèrent leurs possessions terrestres dans des boxcars emmenés en triple-traction par delà la Montgomery Pass en direction de la Owens Valley.

lasttrain_Mina_Feb_1938Dernier train à voie de 3 pieds quittant Mina, NV. En tête,
la #18 actuellement en cours de restauration.

Après la fin de l’exploitation en voie étroite, la gare de Mina continua à voir passer les trains à voie normale du S-P vers Tonopah, avant la fermeture définitive de la Mina Branch en 1979.

Mina_2012Le site de la gare de Mina, Nevada, le 15 août 2012 (photo FD)

50 ans

Il y a 50 ans naissait la firme Egger-Bahn, pionnière du HOe. Disparue en 1967, cette production un temps reprise par Jouef, marquera toute une génération de modélistes ferroviaires en la faisant basculer pour toujours dans le monde de la voie étroite. Voie Libre consacrera une très riche rétrospective à la marque, en demandant à quelques collaborateurs réguliers comme Bernard Junk, Alain Duchesne, Jacques Royan, « Nono » Nicot (et moins réguliers comme l’auteur de ce Blog 🙂 ) quel rôle joua Egger-Bahn dans leur vie de modéliste. Sans surprise, tous rapportent que « E-B » fut à l’origine de leur passion pour la voie sub-normale, et toujours sans surprise, tous se retrouvèrent au GEMM dès 1986.

VL_75

30 ans

Autre anniversaire bien oublié, celui de la dernière circulation régulière d’une rame Sprague sur le réseau de la RATP : le samedi 16 avril 1983 sur la ligne 9 Pont-de-Sèvres – Mairie de Montreuil. Salut l’artiste !

Sprague

Lorsque la route 66 devient pour quelques miles la 7e rue, c’est sûr, vous venez d’atteindre Joplin, Missouri. Cité minière, centre ferroviaire, la ville natale de l’acteur Robert Cummings et du poète Afro-américain Langston Hughes se trouve être aussi celle d’un des plus célèbres modélistes de tous les temps.

John_Allen_Joplin_Missouri

C’est à Joplin que naquit le 2 juillet 1913 John Whitby Allen, un des pères du modélisme ferroviaire moderne. Le doigt du Destin cher à Omar Khayam a préféré ici faire un compte rond, car c’est en 1973 que John nous quittera à Monterey, faisant plus que jamais de l’année 2013 – anniversaire des 100 ans de sa naissance et des 40 ans de sa disparition – « l’année John Allen ».

JohnAllen

Quelques aficionados du Sorcier de Monterey ont lancé sur la liste Yahoo « GandD » l’idée d’un petit déjeûner planétaire à la mémoire de John ce matin, mardi 2 juillet. Le menu est imposé, directement inspiré du traditionnel breakfast des cheminots US. Il doit comprendre au minimum café, pancakes et confiture (JAM en anglais, acronyme aussi de lJohn Allen Memorial). Rien n’est laissé au hasard : pour la confiture, la fraise est recommandée sous le fallacieux prétexte que ce fruit abonde autour de Monterey (pour avoir pas mal tourné dans la plaine de Salinas suite à un GPS mal configuré, j’ai surtout vu des champs de salades s’étendant à l’infini, mais bon…).

Petit_déjeuner_John_Allen_2
N’étant pas un grand amateur de pancakes et de confiture, je me limiterai aujourd’hui à la relecture de quelques pages de « Model Railroading with John Allen » de Linn H. Westcott et tenterai de continuer un petit projet personnel lié au Gorre & Daphetid; modeste hommage à celui dont on pourrait dire qu’il a à la fois résumé 50 années de modélisme ferroviaire et annoncé les 50 années qui allaient suivre.

John_Allen_Devil_Gulch_Hellengon

John Allen aux commandes du deuxième G&D à Irving Street, Monterey, vers 1950.
Au premier plan la célèbre remise, la voie HOn3 du Devil Gulch & Helengon.
En arrière-plan à droite le Mont Alexander.

Voir aussi sur ce Blog « Citizen Allen’s Monterey« 

 

Solution de l’énigme des MOOC :

Forum

« Let every step be an advance » était la devise du journal Trans-Continental.

Transcontinental_Head

Cette publication éphémère in-octavo, qui ne connut que 12 numéros de quatre pages, était imprimée à bord du train transcontinental en juin 1870 – un an après que Leland Stanford, propriétaire du Central Pacific et fondateur de l’Université éponyme – eut enfoncé le golden spike à Promontory Point, Utah. Cette publication exceptionnelle marquait la première liaison en voiture Pullman de Boston à San Francisco, un voyage promotionnel financé par le Boston Board of Trade.

Toujours avide de publicité, George Mortimer Pullman avait fait installer une petite imprimerie dans le combine/fourgon/fumoir de la rame de 8 voitures du Pullman Hotel Express. Le quotidien Trans-Continental tenait informé les 130 voyageurs du déroulement du voyage avec des informations touristiques, dernières dépêches, récits et anecdotes, et vers de mirliton à la gloire du chemin de fer et de l’Union…

TRanscontinental-Printing

Ils disaient que les MOOC (prononcer « mouque ») allaient révolutionner le monde de l’enseignement, que le savoir des plus grandes universités mondiales serait à la disposition de tous, gratuitement, sans distinction de race, nationalité, de condition sociale, de lieu de résidence, etc. Les MOOC allaient être la solution à tous les problèmes de la planète, (et, soyons fous, peut-être des candidats enfin sérieux pour le  Prix Nobel de la Paix ?). MOOC était décidément le buzz word de l’année 2012, et même plus…

MOOC_Hysteria

Qu’en est-il vraiment ? Pour le savoir, j’ai fait l’expérience d’un MOOC ( Massive Only Open Courses, ou cours en ligne ouvert et massif) : l’Introduction to Databases proposé par l’Université de Stanford en Californie, sous la direction du Professeur Jennifer Widom, Chair du Computer Science Department. Un essai couronné de succès, puisqu’après deux mois d’efforts, je me vois attribuer un Certificat d’accomplissement – avec distinction , s’il vous plaît ! 🙂

Statement of Distinction

Une aventure passionnante, mais éprouvante, qui  commença par une sombre soirée d’automne 2012 dans la pizzeria qui me sert de quartier général à Zürich (Tre Cucine), attendant une pizza carbonara en lisant le n°1855 de Courrier International qui titrait en première page :

Courrier-International-1148

Havard pour tous + Révolution, tout cela semblait être un concept-produit à la Séguéla. Trop beau pour être vrai. D’autant que le MIT (Massachussetts Institute of Technology) avait mis en ligne ses cours il y a dix ans déjà dans le cadre du projet OpenCourseWare ; et le résultat avait été – de mon point de vue – décevant : cours incomplets, présentations Powerpoint peu explicites, absence d’exercices interactifs, etc.

A mon retour à Paris, c’est donc avec une certaine circonspection que je me suis inscrit via Coursera au cours du Professeur Widom. Mon choix s’est porté sur « Introduction to Databases »  pour 3 raisons :

  1. ce MOOC était organisé par Stanford, une Université que nous avions eu l’occasion de visiter à deux reprises en 2009 et 2012,;
  2. bien qu’ayant été ingénieur logiciel au tout début de ma carrière, je n’avais eu guère pratiqué les bases de données, et comme le souligne justement le Professeur Widom dans sa leçon inaugurale : nous utilisons (au moins) toutes les heures une base de données;
  3. Stanford avait été fondé par le créateur du Central Pacific : Leland Stanford, ferroviphilie aigüe oblige, je me devais de lui donner une préférence :-).

Stanford a développé sa propre application MOOC : Class2Go. L’inscription via Coursera redirige vers cette plateforme. Les étudiants enregistrés ont accès au planning hebdomadaire :

Aux vidéos du cours enregistrées par le professeur Widom :

MOOC_Video

Le cours lui-même s’étend sur 10 semaines. Chaque semaine sont proposé des vidéos, des quizz, des exercices comptant dans la note finale et des exercices facultatifs, non notés. Chaque étudiant peut progresser à son rythme, mais les devoirs sont à faire à l’heure dite (le Professeur Widom étant réputée très stricte sur les dates de remise, que ce soit In-real-life qu’On-Line). Les quizz et les examens consistent en des questionnaires à choix multiples classiques :

Quizz

Les exercices sont proposés de manière interactive, particulièrement intéressante. Les étudiants sont invités à écrire le code correspondant à la requête (SQL, XML, JSON, etc.), qui est ensuite appliquée à la base de données proposée dans l’exercice, et comparée au résultat attendu :

Exercice

La plateforme  incorpore aussi un forum de discussion réservé aux étudiants du cours : espace d’entraide, de discussions, de conseils. Et petite vanité de voir dans le profil du Forum son nom associé à une prestigieuse Université 🙂
Forum

Sous votre nom, vous êtes invité à indiquer une phrase « qui vous décrit le mieux ». Mon « Let every step be an advance » est une référence ferroviaire américaine. (Intrigué ? Réponse sur ce blog dans quelque temps…)

Un premier bilan – au bout de 10 semaines, le taux d’attrition est absolument énorme :

MOOC_Stats

Sur les 64127 inscrits, seulement 7,6% des étudiants recevront le Statement of Accomplishment (et 3% avec la mention With Distinction). Un tiers aura fait au moins un des exercices proposés. MOOC = massif, certes, mais surtout à l’inscription. La comparaison vaut ce qu’elle vaut, mais l’ordre de grandeur est similaire à celui entre le nombre de postulants à Stanford (36 662 en 2012 pour 2422 admis) et le nombre de diplômés : 1767, soit 4,8% du total des postulants.

Bien évidemment, une motivation en béton-armé est nécessaire pour suivre avec succès un MOOC. Tous ceux qui ont suivi des cours du soir le savent bien : difficile de combiner vie professionnelle, vie familiale et éventuellement associative avec un enseignement de niveau universitaire. Comme il est dur de s’attaquer aux subtilités de la forme normale de Boyce -Codd quand l’intégrale en DVD de « The West Wing » vous attend dans votre salon ! Enfin, l’intitulé du cours « Introduction to Databases » peut s’avérer trompeur. Introduction, certes, mais de solides bases en informatique sont quand même nécessaires. Avoir été lycéen dans les années 1970 en France, du temps des fameuses « mathématiques modernes » (souvenez-vous des Diagrammes de Venn 🙂 ), s’est révélé être aussi une aide précieuse pour la partie « Algèbre relationnelle ».

Quel avenir pour les MOOC ? Un an et demi après leur lancement, les MOOC sont à la croisée des chemins. Du côté des pionniers, les héros sont fatigués. Le professeur Widom avoue elle-même qu’elle n’a plus l’enthousiasme des débuts pour animer les sessions de son cours On-line. Un signe : les participants à la première édition de « Introduction to Databases » eurent droit à des vidéos additionnelles, intitulées « Discussions au coin du feu » avec Jennifer Widom, destinées à clarifier certains points du cours et – surtout – remotiver les troupes. Les étudiants de ma « promotion » n’eurent droit qu’à quelques « Office hours » avec le Teaching Assistant Garrett Schlesinger au moment des Mid-Terms et Final exams – fort utiles au demeurant (Thanks Garrett !).

Autre problème posé par les MOOC : à distance, il n’y a aucun moyen de savoir si l’étudiant inscrit au cours est bien celui qui a fait les exercices et passé les examens. Conséquence : il est bien précisé sur le Statement of Accomplishment remis aux étudiants qui ont obtenu les notes requises que ce document n’est pas un diplôme officiel de l’Université. Une solution pourrait être de convoquer les participants dans des Centres d’examen pour des épreuves surveillées, donnant droit à UV, comme cela a été mis en place par l’Université de Munich. Mais pas simple quand les étudiants proviennent de 110 pays…

Enfin, le modèle économique reste à définir. Si Stanford, Harvard et le MIT ont les moyens financiers de lancer et de maintenir des MOOC, il est peu probable que ces précurseurs vont tuer la poule aux oeufs d’or. A quoi bon payer 60 000 USD par an à Stanford si il est possible d’obtenir un diplôme de cette prestigieuse université depuis chez soi pour le prix d’une connexion Internet ?

Quel que soit le devenir des MOOCs, c’est une expérience passionnante à vivre pour tout amateur de travail intellectuel. A l’issue du cours sur les bases de données, je me suis inscrit dans la foulée au cours du Professeur Scott Klemmer « Human-Computer Interaction« , toujours à Stanford, consacré à la conception et à l’ergonomie des interfaces homme-machine :

HCI

Avec un peu de chance, mon site Web devrait s’améliorer un peu dans les mois à venir. Merci aux MOOC ! 🙂

 

 

 

Ce 6 janvier marque le quarantième anniversaire de la disparition du modéliste ferroviaire américain John Allen (né le 02 juillet 1913 à Joplin, Missouri – mort dans la soirée du 06 janvier 1973 à Monterey, Californie). Dix jours plus tard, le 16 janvier 1973, ce sera l’oeuvre de sa vie : le Gorre & Daphetid Railroad qui disparaîtra à son tour dans un incendie accidentel.

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John Whitby Allen

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La tombe de John Allen au Encimal Cemetery de Monterey, Californie
(Photo (c) 2012 – FD)

Quelques liens « Alleniens » sur ce Blog:
Citizen Allen’s Monterey (2012)
Une 020 Decauville Jouef HOe sur le Gorre & Daphetid ? (2012)
A louer : belle maison à Monterey, 9, Cielo Vista Terrace (2011)
« The Book » enfin réédite (2011)
9, Cielo  Vista Terrace (2009)

RIP John.

Rick Castle, le héros de la série TV policière éponyme, serait-il un métrophile, disciple de Jean Robert et de Jean Tricoire ? Dans l’appartement du célèbre romancier à succès New-Yorkais, on peut noter la présence de cette photo de la station Cité ligne 4 du métro parisien – avec une rame MP59 en direction de Porte de Clignancourt. Une vue qui va bientôt appartenir à l’histoire avec le remplacement du MP59 par le MP89 en provenance de la ligne 1.

Rick Castle (Nathan Fillion) à Cité, 4
« Secret’s Safe with Me », Saison 5 épisode 3 @42’30 »

Détail de la photo. La station Cité qui dessert à la fois le Palais de Justice, la Préfecture de Police de Paris et la Brigade Criminelle du 36 quai des Orfèvres constitue probablement une source d’inspiration pour Richard Castle.

Le caisson principal de la station Cité en construction (circa 1906)